Saint Claude et Saint Roch sont les 2 patrons de la Paroisse de Le Frasnois. Cette toile se trouvait auparavant dans le chœur de l'église paroissiale au-dessus du tabernacle. Elle a été enlevée dans les années 1950 au cours de travaux de rénovation de l'église. Par la suite, elle a été stockée dans différents lieux des bâtiments communaux. A ce jour, elle n'a plus son cadre et se trouve fixée sur un contreplaqué. La municipalité de Le Frasnois a effectué la rénovation de l'intérieur de l'église, de la sacristie et de l'ancienne salle de catéchisme au cours du premier semestre 2021.
Le tableau a été déposé, démonté du cadre qui a disparu, et tendu sommairement sur un support en contreplaqué. De ce fait, la toile a subi de nombreuses déformations dûes au manque de châssis. La couche picturale ne semble pas avoir été vernie. On observe par contre de nombreuses usures et des griffures. La surface de la peinture est ternie par un dépôt de saleté incrustée. Un détail de l'œuvre : Saint Roch est un pèlerin du XIVe siècle qui guérissait les malades de la peste. Jusqu'au jour où l'attrapant lui-même, il se retira dans les bois, où un chien lui apportait, tous les jours, un pain dérobé sur la table de son maître. Saint Roch est le saint patron des professions médicales mais aussi des animaux maltraités ou injustement accusés.
Saint Roch
Saint Roch est un pèlerin du XIVe siècle qui guérissait les malades de la peste. Jusqu’au jour où l’attrapant lui-même, il se retira dans les bois, où un chien lui apportait, tous les jours, un pain dérobé sur la table de son maître. Saint Roch est le saint patron des professions médicales mais aussi des animaux maltraités ou injustement accusés.
Selon la tradition, il est né à Salins, dans une illustre famille gallo-romaine1. D'abord militaire, il quitte l'armée vers l'âge de vingt ans pour devenir clerc à Besançon, puis moine au monastère de Condat2. Il s'y distingue par ses vertus et vers 650, est choisi comme abbé de la communauté3.
À la mort de l'évêque de Besançon, il est choisi pour lui succéder et reste à cette fonction pendant sept ans, pendant lesquels il continue de mener une vie monacale très austère1. Toutefois, constatant le relâchement dont font preuve certains des clercs de son diocèse, il renonce vers 693 à sa charge épiscopale et retourne dans son monastère, où il décède vers 6992.
Au xiie siècle, son tombeau est ouvert et son corps est retrouvé incorrompu.