LACS








LES CINQS  LACS



DESCRIPTION DU SITE - INTÉRÊT

Les lacs de Narlay, Ilay, le Vernois,  Petit et Grand Maclu appartiennent à la “région des lacs” qui s’étend sur le plateau calcaire de Champagnole.

Au cours des âges géologiques récents (quaternaire), ce plateau a été remodelé par l'avancée et le recul des glaciers ; le poids de la glace a surcreusé certains secteurs et des barrages morainiques ont piégé le réseau hydrographique postglaciaire, permettant la création de lacs pittoresques.

Ce secteur offre une grande diversité paysagère : tourbières, marais, zones de transitions colonisées par des prairies ou des forêts humides, forêts hygrophiles*, forêts de pente typées dominées par des pelouses sèches sur  corniches et des falaises.

Le lac d'Ilay occupe la partie centrale d'une longue faille où se logent également les lacs de Narlay et de Bonlieu. Il reçoit par un canal les eaux des lacs de Maclu. La nappe d'Ilay se déverse dans des entonnoirs à l'extrémité sud, la résurgence se faisant dans le Hérisson en aval du Saut Girard.

Le lac d’Ilay assure la ressource en eau d’alimentation de la commune de le Frasnois et d’un Syndicat intercommunal qui regroupe 7 communes. I
l présente : • une altération physico-chimique des eaux profondes, • une réduction de la petite faune et une dégradation biologique liée à l’épandage de produits chimiques agricoles dans les prairies environnantes, • un déséquilibre de la faune piscicole qui nécessiterait une gestion plus rigoureuse.

Le lac de Narlay, de forme triangulaire, présente une superficie de 42 ha et une profondeur de 48 m (la plus importante du Jura). I
l est alimenté par une série de petites émergences réparties sur son pourtour. Il est dominé par des hauteurs boisées. Ses eaux se perdent dans plusieurs entonnoirs situés à l'extrémité ouest et cheminent sous terre pendant 10 km pour rejoindre la résurgence de la source du Moulin, afférence du lac de Chalain

Le lac de Narlay a subi par le passé des atteintes sévères liées à des rejets non traités, actuellement disparus ou raccordés au réseau communal.
La municipalité a mis en place des dispositions aptes à réduire les nuisances sur le plan d'eau : • raccordement des rejets du camping communal installé sur sa bordure occidentale au réseau d'assainissement communal, • traitement des effluents du village du Frasnois en cours d'achèvement, • interdiction de la baignade dans le plan d'eau, • gestion raisonnée de l'effort de pêche. Le lac de Narlay a été le siège, au printemps 1975, d’une fleur d’eau à Oscillatoria rubescens (sang des Bourguignons), cette espèce demeurant encore très abondante actuellement dans la masse d’eau.

Les lacs de Maclu sont situés dans un vallon dominé à l'est par les escarpements du bois de Bans et à l'ouest par une ride rocheuse qui les sépare d'Ilay. Leur alimentation est essentiellement assurée par les eaux de ruissellement et par une série de petites émergences de la rive orientale. Le lac du Petit Maclu se déverse dans celui du Grand Maclu qui a comme émissaire un canal de 500 m rejoignant le lac d'Ilay.
Le bassin versant est occupé en majorité par des prairies et des forêts. Les Maclu constituent des systèmes aquatiques dont la qualité d’ensemble paraît satisfaisante. Le Petit Maclu est utilisé pour l'alimentation en eau potable d’une localité voisine, faiblement peuplée, mais il faut surveiller son évolution qui tend lentement et naturellement vers un stade palustre, c'est à dire vers un marécage.

Le Lac du Vernois est isolé dans un vallon boisé où il occupe le cœur d'un anticlinal marneux. Ce lac est alimenté par ruissellement et deux sources. Il s'écoule par un entonnoir situé au sud du plan d'eau

La pêche 

La pêche est largement pratiquée 2 des 6 lacs du site Natura 2000 ; elle n'est néanmoins pas considérée comme une activité dérangeante au regard des enjeux Natura 2000.

Sur le lac de Narlay : Le droit de pêche appartient à la commune du Frasnois mais c'est une Association privée non agréée qui en gère la pratique. Le lac fait partie de la catégorie des eaux closes non classées. Aucun alevinage n'est plus pratiqué depuis 1983, date à laquelle la Commune est devenue propriétaire. La composition piscicole de ce lac est mal connue. Seuls les témoignages des plongeurs attestent de secteurs très poissonneux (quelques perches de grande taille y ont été observées) et de nombreuses failles qui leur servent de caches.

Les Maclu Ces deux lacs semblent parmi les moins poissonneux des lacs jurassiens. Les peuplements sont dominés par le gardon et la perche. Rotengle, brochet et tanche sont peu nombreux, peut être du fait de la régression des herbiers (nénuphars, potamots). Des essais d'alevinage en ombles se sont révélés infructueux. Aucun alevinage ne se pratique aujourd'hui. La pêche n'y est pas autorisée.


Ilay Classé en 2ème catégorie, le lac d'Ilay est sans doute le plus pêché des lacs du site. Le droit de pêche est réservé à la Fédération départementale pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques qui avait, en son temps, largement contribué à l'acquisition du lac par la commune. La pêche peut s'y pratiquer en barque. Si le lac est d'abord connu pour ses corégones, ce sont également les brochets, perches, tanches et gardons qui sont recherchés à Ilay.

Baignade et camping 

Les lacs constituent un pôle d'attraction pour les baigneurs et les campeurs, en particulier en été. Plusieurs aires aménagées ou non offrent des possibilités prisées de pique nique.

Narlay - Le lac est très fréquenté durant la période estivale. Sur ses rives, le camping communal offre une possibilité d’accueil de 200 emplacements, soit 600 campeurs au maximum (plutôt 450 à 500 ces dernières années, maximum atteint chaque année, aux mois de juillet et d’août). A noter que la baignade est de 2ème catégorie : non surveillée et libre ; elle se pratique aux risques et périls du baigneur.

Maclus : Il n’existe aucune installation de loisirs sur ces lacs. La pratique de la baignade y est interdite.

Le lac d’Ilay ne possède aucune installation de loisirs : la baignade et le canotage sont interdit.

Le lac du site Vernois  n est pas utilisés ni pour la baignade ni pour le camping.
  
Quelques autres activités de pleine nature 

La plongée est une pratique largement répandue dans plusieurs lacs du site. Ainsi :

- Narlay :  Il est autorisé à la plongée toute l'année aux clubs locaux qui s'y rendent souvent car il permet d'assurer l'entraînement des niveaux 1 et 2. Il est relativement sombre dès 15 mètres avec un joli tombant à 6 mètres très poissonneux. La descente est possible jusqu'à 44 m.

- Le lac d'Ilay est également autorisé à la plongée toute l'année aux clubs locaux. Il est plus fréquenté que Narlay car plus facile d'accès. Les débutant y bénéficient d'un fond peu profond malgré tout intéressant pour les formations. Les plus avertis palment un peu avant de trouver des profondeurs qui atteignent 30 mètres environ. Un très joli tombant avec quelques gros cailloux à 20 mètres est également prisé.

extrait de la monographie botanique des lacs du Jura rédiger en 1903 par Mr Magnin q




LAC D’ ILAY ou LAC DE LA MOTTE 


Localisation 

Il  fait partie d'un complexe de 5 lacs situés à proximité, sur le plateau calcaire de Champagnole: le Grand Maclu et le Petit Maclu qui le jouxtent, le lac de Narlay et le Vernois situé à quelques kilomètres : Il  se découvre depuis le Belvédère des quatre lacs situé à quelques kilomètres de La Chaux-du-Dombief . C’ est un petit lac glaciaire à l'aspect sauvage situé sur les territoires des communes de Le  Frasnois et de La Chaux-du-Dombief, à environ 800 mètres d'altitude, dans la Région des lacs.


Caractéristiques 

Il a une forme très allongée orientée SW-NE, il mesure 1,9 km sur 0,4 km, couvre  une superficie totale de 72 ha 19 a 61 ca (57 ha 13 a 92 ca sur la commune de la Chaux du Dombief, 14 ha  57 a       60 ca sur celle de Le Frasnois)  avec une profondeur moyenne de 10 m (double cuvette avec une profondeur maximale de 32 m). Son bassin versant est limité à 5,5 km².

Il doit son existence aux dépôts d’alluvions glaciaires marneuses et à quelques dépôts morainiques qui ont permis la retenue des eaux dans un secteur karstique caractérisé. Le lac d'Ilay est alimenté principalement par le lac du Grand Maclu auquel il est relié par un petit canal naturel d'environ 200 mètres. La partie nord est la plus profonde (elle atteint 32 mètres) alors que la partie sud l'est beaucoup moins, avec un bord marécageux envahi de roseaux et d'autres végétaux aquatiques. Le développement des saules est également notable dans plusieurs secteurs. Son émissaire au sud rejoint le Hérisson.

Inclus dans le parc naturel régional du Haut-Jura, il conserve son aspect sauvage avec un périmètre de protection sans activité touristique ni épandage d'engrais ou de lisier. Le lac sert en effet à l'alimentation en eau potable pour Le Frasnois et le *Syndicat Intercommunal des Eaux du lac d'Ilay (cf. page 1) qui pompe l'eau à une profondeur de 18 mètres au milieu du lac et alimente un réseau de  7 communes depuis les années 1960. 

Le lac d’Ilay est aussi un lieu de pêche fréquenté : classé en 2e catégorie, on y trouve surtout corrégones et gardons mais aussi tanches, perches et brochets

Le lac d'Ilay appelé aussi  Lac de la Motte tire son de la petite île rocheuse dite île de la Motte à 200 mètres de la rive nord et sur laquelle a été construit le prieuré St Vincent d’Ilay ou de la Motte (cf HISTOIRE annexe 1 le prieuré d’Ilay)


Spécificités du plan d'eau et de l'année de suivi ANNEE 2009

Le lac d'Ilay ou de La Motte est situé dans la région des lacs du Jura à une altitude de 774 mètres. Le plan d'eau est naturel : il a été créé à la suite d'une dépression d'origine tectonique et d'un surcreusement d'origine glaciaire. Le lac présente un fonctionnement dimictique avec une stratification hivernale (gel en surface) et une autre stratification thermique en période estivale.

Le plan d’eau est de petite taille avec 71 ha pour un volume de 7,7 millions de m3. La profondeur maximale mesurée en 2009 est de 31 m et le niveau d'eau varie très peu de l'ordre de 0,5 m maximum sur l'année. La cuvette est orientée Nord-Ouest / Sud-Est sur 1,9 km de long. Il reçoit les eaux d'un ruisseau recevant le trop plein du lac de Grand-Maclu. Le plan d'eau dispose d'un exutoire de surface (bief se perdant en gouffres) et également de pertes sous lacustres (karst). Son temps de séjour est estimé à 330 jours.

Le lac d'Ilay appartient aux communes du Frasnois et de la Chaux du Dombief (et au Syndicat des Eaux du Lac d'Ilay). Le droit de pêche est réservé à la Fédération de Pêche du Jura. Les usages sont limités à une activité de pêche à la ligne embarquée ou depuis la berge. La navigation est non motorisée. Il existe également une activité de baignade en été. Les eaux du lac sont utilisées pour l'alimentation en eau potable des communes du secteur. Une station de pompage est installée dans la partie centrale en rive Ouest.

En 2009, l'hiver a été froid en Franche Comté, le lac d'Ilay est resté gelé jusqu'à début avril. Le printemps a été doux et ensoleillé entraînant un réchauffement rapide des eaux en surface accompagné d'un développement de phytoplancton. L'été a été sec et ensoleillé. La 1ère campagne de prélèvement a été légèrement tardive : le plan d'eau s’était réchauffé en surface mais l'activité biologique commençait à peine. Les autres périodes d’interventions correspondent aux objectifs fixés par la méthodologie.

La suite du document expose des compléments d'informations concernant les profils de températures et d'oxygène et le peuplement phytoplanctonique.

Le suivi a également porté sur le peuplement macrophytique (application du protocole Cemagref) et l’hydromorphologie du plan d’eau (à partir du Lake Habitat Survey). La synthèse des données acquises est fournie dans la suite de ce document. A noter que les indices DCE pour le suivi de ces deux compartiments sont en cours de construction.

 Structure des populations majoritaires :
 brochet : corégone : gardon : perche : rotengle  : tanche 

En 2009, le peuplement du lac de la Motte est composé de 6 espèces. L’échantillon récolté apparaît très stable et complet. Il est dominé par le triptyque gardon-rotengle-corégone. Ce triptyque représente 86% des effectifs et 79,9% des biomasses. Les rendements de pêche observés sur le lac sont similaires par rapport à 1985, 1989 et 2002-2003, années où des échantillonnages ont été effectués. En comparaison par rapport à d’autres valeurs observées en application du même protocole d’échantillonnage sur d’autres lacs naturels de l’arc jurassien de gabarits comparables, les rendements obtenus sur Ilay s’avèrent être plutôt moyens.

La population de corégone affiche un état moyen avec un recrutement modéré et une absence de sujets âgés (supérieure à 50 cm). La cohorte 230 – 330 mm est très fortement représentée et constitue la majorité de la population. Cette structure de la population amène à penser que la population de corégones du lac de la Motte est abondante et exploitée de façon assez dynamique. En effet, le corégone est l’espèce de plus grand intérêt halieutique au lac de la Motte. Elle fait ainsi l’objet de déversements réguliers. Aussi, si des constats réguliers de frai sur plusieurs années, identifiés de la zone littorale, ont été effectués, il apparaît difficile de statuer sur la réussite de la reproduction et l’incubation des œufs. Concernant la population de perches, elle est constituée en grande partie de juvéniles, les adultes semblent en sous abondance au niveau numérique par rapport au potentiel d’un tel milieu.
Ainsi, si la densité d’alevins et de juvéniles est relativement importante, comme dans de nombreux cas comparables, cette réussite de la reproduction et survie de fin d’automne ne se traduit pas par une densité forte de sujets plus âgés, les causes de cette situation pouvant être multiples (étranglement trophique, parasitisme…).
Sur le lac de la Motte, une suspicion de contamination de la perche par le parasite triaenophorus fut émise dans les années 90. Ainsi, la perche comme en 2002-2003 apparaît comme une population en convalescence et son abondance pondérale reste très basse. Toutefois, le recrutement observé témoigne de la présence de substrats-supports favorables à la reproduction de cette espèce qui devrait pouvoir progresser. Le recrutement du gardon apparaît lui aussi tout à fait correct avec une bonne densité d’alevins et juvéniles. Par contre, les adultes restent très faiblement représentés. Toutefois, par rapport aux années antérieures, la cohorte des adultes apparaît moins déficitaire. La population de rotengles a quant à elle légèrement progressé sur le plan numérique par rapport aux années antérieures. Cette population apparaît équilibrée avec un bon recrutement.

Éléments de synthèse : Au vu de ces résultats, le peuplement piscicole du lac de la Motte apparaît plutôt en bon état. Les populations majoritaires, gardon, rotengle et corégone, apparaissent relativement équilibrées avec cependant l’absence de sujets âgés au niveau de la population de corégones et la faible proportion d’adultes au niveau de la population de gardons. La population de perches semble se maintenir depuis 2002-2003 mais reste en sous abondance par rapport au potentiel du milieu. D’une façon générale, le peuplement apparaît stable au cours du temps mais les rendements ne semblent pas concorder ave les potentialités d’un tel système.



HISTOIRE

Préambule 

Jusqu’à la révolution, les lacs furent  les propriétés privées simultanées  des chatellenies proches du village et  des nombreuses abbayes existantes telles que la Chartreuse de Bonlieu et l’Abbaye de Balerne(cf. la charte d’affranchissement du Frasnois, partie historique) ; à ce jour, 3 le sont encore : les 2 Maclu et Vernois.

Les différents propriétaires du lac d’Ilay : de 1796 au 3 août 1987

·        En 1796, à l’issue de la révolution française,   le lac et la Motte d’Ilay sont  vendus comme biens nationaux, moyennant 506 Frs.
·        Par la suite, le lac redeviendra propriété privée :
o   1858 : partie sur le Frasnois, inscrite au nom de Arbel  J. Baptiste de Chevrotaine,
o   1876 : passe au nom de Dubreuil Chambardel  Marie Emma femme Lhomme  Georges à Chevrotaine,
o   en 1935,  inscription au nom de Mme  Lhomme de Prailles Georges  jusqu’en octobre 1973
o   Du 31 octobre 1973 au  25 mai  1977 : *M.  JACQUES Maillet.

·        1987 : acquisition du lac par le  domaine public.  

o   23 mai 1987 : le syndicat de gestion des eaux  informe que le lac doit être mis en vente par décision judiciaire ;

§  Après contact avec les communes de la Chaux du Dombief et de le Frasnois, cellles-ci seraient partie prenante chacune pour un d’un prix d’achat raisonnable .

§  Le comité décide de se rendre acquéreur du tiers de la valeur du lac jusqu’à concurrence de 203.000 Frs .   25 mai 1987 :
§ VENTE aux ENCHERES PUBLIQUES  du LAC  de la MOTTE                             
  L’adjudication aura lieu en Maire de CHAUX DU DOMBIEF (JURA)                    
LE LUNDI 25 MAI  1987 à 10 H 30  par le ministère de Me Patrick CHARPENTIER Notaire à LEVIER (DOUBS)                                                MISE A PRIX : UN MILLION HUIT CENT MILLE FRANCS (1.800.000,00 F) Initialement, une rumeur avait couru selon laquelle le coureur automobile de formule 1, Alain PROST, résident suisse, se portait  acquéreur et les habitants de la région, notamment  les* maires du moment ,   s’inquiétaient surtout de l’exploitation touristique  qu’il pourrait en faire, et du  devenir de la pêche.
§  Au final, à l’extinction des 3 bougies, le lac est  adjugé à la Sté Civile Immobilière « La Roche » dont le siège est à Morez, moyennant le prix de 2.040.0000 Frs ; M. Michel GIROD, industriel à Bellefontaine -Signaux Girod-devient propriétaire ;

o   4 juin 1987 : la fédération départementale de Pêche et de Pisciculture du Jura, déclare faire surenchère du 1/10ème du prix principal de l’adjudication du 25 mai ;

o   24 juillet 1987: la fédération de Pêche fait savoir qu’elle désire voir les collectivités se rendre acquéreur du lac et propose une participation de 49 % en échange du droit de pêche et de gestion piscicole exclusif et constant sur ce plan d’eau ; le conseil Général attribue une subvention de 21 % ;

o   3 août 1987 : l’adjudication a été prononcée définitivement au profit du Syndicat d’Ilay, moyennant le prix de 2.320.000 Frs et, en outre, les frais notariés de                 116 .000 Frs, soit un montant total de 2.436.000 Frs.

o   11 décembre 1987 : approbation du plan de financement suivant :
§  Participation de la Fédération départementale de Pêche                                             pour droit de pêche                                                                 1.193.640 Frs
§  Subvention départementale                                                       511.660 Frs
§  Participation La Chaux du Dombief                                          144.933 Frs
§  Participation Le Frasnois                                                             144.933 Frs
§  Participation Syndicat des Eaux                                                 144.933 Frs
§  Agence de Bassin                                                                           296.000 Frs
* maires du moment :                                                                                                                                                La Chaux du Dombief : Jean-Louis MICHEL,                                                                            Le Frasnois : Bernard FELIX

Syndicat Intercommunal  des Eaux  du lac d’Ilay - 

o   28 février 1988 Création du Syndicat intercommunal de Gestion de lac d’Ilayen vue de la gestion générale des eaux, à l’exclusion de la gestion piscicole  réservée à la Fédération de Pêche du Jura.

o   Basé à Doucier avec secrétariat à Marigny, membre du Syndicat de Gestion du lac d’Ilay, il  gère pour sa part l’alimentation en eau potable prélevée sur le lac d’Ilay et la source de Châlain.

o   Depuis 1960, ce syndicat prélève annuellement dans le lac un volume d’eau de 160.000 m3 sur un volume   disponible de 7.700.000 m3 pour l’alimentation eau potable de 7 communes : Le Frasnois, Fontenu, Loulle, Menétrux-en-Joux, Mont-sur-Monnet,  Saffloz et Songeson.

·        Syndicat de Gestion du Lac d’Ilay

o   9 mai 1988 : création du Syndicat de Gestion du Lac d’IlayEtablissement Public de Coopération intercommunale, suite à la co-acquisition  du lac par les communes de La Chaux du Dombief, de  Le Frasnois et le Syndicat intercommunal des Eaux du Lac d’Ilay.
o   Il a  un double  objectif de protection de la ressource  en eau potable et de la biodiversité. 
o   Sa propriété indivise sur une surface totale de 79.8436 ha  se répartit ainsi sur les       2 territoires communaux : lac : 72 ha ; prés et pâtures : 4.4494 ha ; zones humides : 2.8139 ha ; l’île de la Motte : 0.4811 ha. 

Mot du Président , Martial VALLET, maire de Le Frasnois, qui rappelle la base fondamentale de la protection de l’eau qui fait partie du patrimoine  commun de la nation.
« Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général.  L’usage de l’eau appartient à tous dans le cadre des lois et règlements. La gestion équilibrée doit permettre de satisfaire ou concilier, lors des différents usages, activités ou travaux, les exigences de la santé, de la salubrité publique, de la sécurité civile et de l’alimentation en eau potable de la population, de la vie biologique du milieu récepteur et de la faune piscicole. »
En assurant une gestion rigoureuse de ce patrimoine rare et exceptionnel, nous avons le devoir de transmettre ce bien collectif vulnérable à nos enfants dans un état de bon état de conservation.


Source : 
Livre Rolande Fourrage : Dans le Jura, le Frasnois , le village des lacs et des Forêts – 05/07/1987 Relevé cadastral de la commune – Annexe 1 -                                                                                          Bulletin Jura lacs : l’eau au Frasnois –Année 2006-2007                                                                        Syndicat de gestion du lac d’Ilay – Mairie Le Frasnois 05/03/2015