PERSONNALITES



Rolande Marie FOURRAGE écrit un livre au village tant aimé du Frasnois dans le jura*

Dans le Jura le Frasnois le village des lacs et des forêts écrit en 1988

Rolande Marie Joseph OBERLAENDER, née à Paris 15° le dix-huit mars 1923 et décédée en 2009  à Paris et a épousé Maurice Henri FOURRAGE Né le 22 décembre 1918 - Tours (Indre-et-Loire) et Décédé le 8 août 1982 - Paris 10e, à l'âge de 63 ans Sergent de l’armée de l’air, adjudant aviateur

 

Garde champêtre du Frasnois de l'Empire

(collection Claude Negrello)


PAUL FELIX ( 1904 – 1949)    Un pionnier de l’Aéropostale


Paul FELIX, né dans le Jura à Pratz le 27 mai 1904, était le fils d’Ernest FELIX qui avait 3 frères et sœurs : Adèle, Irma et Lucien.

Au cimetière du Frasnois, sur la tombe mémorielle de Paul et de sa deuxième épouse Marcelle BAUDRAND (1901 – 1991) une plaque précise :

« Légion d’honneur – Pionnier d’Air France »

Paul a, en effet, été un authentique pionnier de l’Aéropostale avec la société Latécoère.

Il transportait le courrier de France pour l’Amérique du Sud en longeant les côtes d’Espagne jusqu’au Maroc. La traversée de l’Océan Atlantique revenait aux pionniers les plus expérimentés comme Antoine de Saint Exupéry, Guillaumat…

La première liaison de l’Aéropostale fut réalisée entre Toulouse, Buenos Aires et Santiago du Chili par Jean Mermoz sur un Latécoère 28. Air France fut créée en 1933 par regroupement des petites compagnies privées françaises.

Les noms des pionniers accompagnent celui de Paul FELIX sur le mémorial de l’Aéropostale au Futuroscope à Poitiers.

Paul n’a pas pu voler très longtemps car il s’est crashé près d’Alicante en Espagne, heurtant un palmier dans le brouillard. Blessé au visage, il s’est en plus gravement brûlé en sauvant son courrier de son appareil en flammes. C’était vraiment ce qu’on a appelé une « gueule cassée ».


Très aventureux, il s’engagea dans la guerre d’Espagne du côté des Républicains contre Franco. Intégré à Air France, il travailla dès la seconde guerre au Maroc. Il fut chef d’escale à Agadir et à Mecknès. Retraité en 1946 il est venu s’installer au Frasnois dans la maison de sa tante, l’actuelle maison de Françoise Félix au coin d’en haut. Tous les anciens se souviennent encore de sa belle voiture américaine, une studbaker avec laquelle il venait voir sa tante avant guerre.

Mort en 1949, Paul est enterré au cimetière du Frasnois.                                                                           Jean et René, fils de sa femme Marcelle, viennent encore régulièrement se recueillir sur la tombe, en particulier à la Toussaint.
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 André Delebecque    carte bathymétrique des lacs 

Issu une dynastie de la haute bourgeoisie héritière des maîtres de forges de Lievin Delebecque naquit Paris en 1861 Bachelier es sciences et es lettres du lycée Condorcet dès 17 ans puis major de sa promotion cole Polytechnique en 1881 il poursuivit ses brillantes études cole des Ponts- et-Chaussées dont il sortit ingénieur deux ans plus tard Soutenu par une famille très aisée il hésita pas voyager ensuite plusieurs années en Russie et Scandinavie si bien il entra dans la vie active en 1887 nommé Ingénieur des Ponts-et-Chaussées sur les bords du Léman la pisciculture de Thonon-les-Bains Le plus grand plan eau Europe occidentale où la science des lacs faisait ses premiers pas mondiaux allait éveiller la vocation limnolo gique André Delebecque Marié Jeanne en 1888 et fixé Thonon pour son travail Delebecque reprit des études universitaires Genève en physique chimie et géologie sous impulsion de Louis Duparc lui permettant de maîtriser diverses sciences utiles étude des lacs Passionné de glaciologie il aimait travailler en compagnie de Joseph Valiot

Ce fut ce titre il fut chargé par le ministère des travaux publics étudier la catastrophe de Saint-Gervais quand en juillet 1892 la rupture une poche eau intraglaciaire provoqua une coulée boueuse qui fit périr 175 personnes de cette commune savoyarde Delebecque et Duparc 1894

Concluant que la station thermale était sous une menace permanente et pré disant un tel désastre pouvait se reproduire Delebecque fut violemment attaqué il ne en remit jamais vraiment Les petits journaux locaux publiè rent des articles violents contre moi je re us des lettres anonymes pour la plupart où on accusait être pour les habitants et surtout pour les hôte liers de Saint-Gervais un fléau beaucoup plus redoutable encore que le glacier de Tête-Rousse Delebecque cité par Buffle 1948 180) Se réfugiant dans la spéléologie il participa aux explorations de son ami Edouard Martel dans plusieurs régions karstiques tout en travaillant sur tous les lacs du territoire Delebecque eut alors faire face plusieurs pro blèmes successifs La scission des Ponts-et-Chaussées et des Eaux-et-Forêts en 1897 transforma le statut administratif de la pisciculture de Thonon et com pliqua la tâche du premier limnologue fran ais Puis au moment de Affaire Dreyfus Delebecque clama un avis très tranché les questions religieuses méritant selon ce calviniste fervent des prises de position nettes et définitives

Une démarche géographique

En premier lieu Delebecque cherchait décrire avant expliquer tra vailler concrètement sur le terrain avant échafauder des hypothèses puis revenir sur place les vérifier où importance de son uvre bathymétrique et de ses inventions pratiques Avant toute chose ai voulu déterminer une fa on très exacte le relief immergé de nos principaux lacs persuadé que ce tra vail souvent ingrat et pénible était la base de toutes mes études et en effet combien de théories géologiques brillantes ont été faites sur des lacs dont on avait jamais déterminé les profondeurs théories qui par la suite se sont effondrées ai donc sondé patiemment et méthodiquement Delebecque 1898 VIII-IX) Ingénieux Delebecque accompagna le progrès technique de époque par exemple quand il mit au point un préleveur échantillon eau sous- lacustre permettant de ne pas perdre les gaz dissous Delebecque et Le Royer 1895

 Il participait lui-même aux campagnes de mesures de profondeurs et de températures ainsi aux échantillonnages chimiques Mais la principale qualité géographique Delebecque était sans doute sa facilité effectuer des allers et retours permanents entre la spécialisation et la généralisation le but ultime étant de parvenir une étude globale des lacs est-à-dire géographique Touchant la bathymétrie Delebecque 1890a 1891a 1892-96 1897 1898 Hörnlimann et Delebecque 1886-89) la géo morphologie des fonds et des littoraux Delebecque 1894d 1895b 1896a) la chimie de eau Delebecque 1893 1894a 1895a 1896b) aux profils ther miques Delebecque 189 lb) il étudia aussi les lacs sous de multiples autres aspects étant le premier formuler certaines hypothèses concernant les sources sous-lacustres et déterminant les premières lois relatives aux émissaires et écoulement des lacs

Il ne délaissa en fait que la biologie lacustre Il se plai sait inverse la résolution de problèmes purement théoriques comme les phénomènes optique sur les lacs Delebecque 1896e) Bref Delebecque embrassait pratiquement tous les domaines scienti fiques afin étudier le lac comme une unité géographique La limnologie qui exige de la part de celui qui consacre des connaissances proprement encyclopédiques répondait bien aux goûts et au caractère de Delebecque Buffle 1948 181 Mais comme il était malgré tout pas omniscient il demandait des informations quantités autres chercheurs et ingénieurs certains universitaires tout le personnel des Ponts-et-Chaussées sur en semble du territoire fran ais Il traita ainsi des milliers de données qui lui furent fournies par autres cependant que lui même allait directement sur le terrain en chercher maintes autres Et son travail le plus éminemment géo graphique fut de réaliser la synthèse entre ses propres mesures et les rensei gnements extérieurs

l'ouvrage de référence André Delebecque est en fait une remarquable géographie des lacs fran ais fondée sur les typologies et la cartographie Au-delà de la synthèse le limnologue fran ais aboutissait des typologies peut-être inspiré par son collègue F.-A Forel qui ne manquait pas de vanter les mérites de ces regroupements géographiques

 Les classements par Delebecque des lacs en fonction de leur origine de leur morphométrie fondée sur la mise au point de indice de creux et de leur mode écoulement ont fait date Mais ce fut la carte bathymétrique qui fut le flambeau de uvre Delebecque la raison être de son Atlas des lacs fran ais 1892-1896) le ur de son livre Les lacs fran ais de 1898 Ses cartes étaient une précision dia bolique et égayées un sens esthétique certain fig Un siècle plus tard les cartes bathymétriques de ensemble du Léman ne sont rien autre une reproduction du travail de Hörnlimann et Delebecque 1886-89 on se rap pelle que près de 12 000 coups de sonde permirent de tracer les isobathes du Léman tous les 10 et certains endroits tous les Dans de nombreux autres plans eau fran ais aucune nouvelle campagne bathymétrique com plète été faite depuis Le désespoir Delebecque était son comble quand il voyait que les levers des topographes arrêtaient rigoureusement la ligne de rivage des lacs et ceux-ci étaient représentés sur nos cartes les plus détaillées que par des taches grises ou bleues Delebecque 1898 VIII Pour éviter cela il consacra vingt ans de sa vie sonder tous les lacs fran ais même les plus inaccessibles dont la bathymétrie fut alors cartographiée

 Pourtant excepté pour les plus grands entre eux un siècle plus tard tout plan eau est encore représenté par une tache bleue sans aucune indication de profondeur sur les cartes topographiques fran aises Que penserait-il donc des géographes qui ont pas su utiliser son travail Plus largement il déplorait on sût si peu de choses propos des lacs fran ais et selon lui la cause en était que étude des lacs était point la mode Delebecque 1898 VIII) car dans les questions scientifiques la mode intervient comme

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Eugène Fournier (1871- 1941) Hydrogéologue pour le capatage du lac d'ilay


En Franche-Comté, la palme des explorateurs revient à Eugène Fournier (1871- 1941).

Professeur à l’université de Besançon dès 1896, il enseigna la géologie. Il fut doyen de cette faculté des sciences de 1918 à 1921. Edouard Alfred Martel (1859-1938) 10 Il y enseigna jusqu’en 1935. Homme de terrain, il a réalisé un travail colossal d’études, de recherches, d’explorations.

Ce fut un des pionniers de l’hydrologie karstique. Il est l’auteur d’un certain nombre de théories sur la formation, le fonctionnement du milieu karstique qu’il a étudiés dans de nombreuses régions (Provence, Quercy, Jura, Grands Causses, Pyrénées orientales).

Il a collaboré à plusieurs projets de tunnels, barrages, à l’étude de multiples implantations de cimetières et d’établissements insalubres, et à 2032 projets de captages d’eau potable. Il a réalisé plusieurs centaines de colorations, dont la plus célèbre est celle des pertes du Doubs, réalisée en 1910 avec 100kg de fluorescéine.

 Il devint l’un des spécialistes mondiaux de cette technique. Les théories qu’il a élaborées sont : importance prépondérante de la corrosion, abandon de la notion de nappe, classification des sources (résurgences, exsurgences), captures souterraines, délimitation des bassins d’alimentation, absence de filtration des eaux karstiques…

Il est le véritable inspirateur de la loi Martel. Extrait de son ouvrage : « Explorations en Franche-Comté, Les Gouffres », 1923 : « Au congrès des sociétés savantes de 1900, j’ai fait à ce sujet une communication qui fut présentée par mon excellent ami Martel, et qui attira l’attention des pouvoirs publics sur cette question et eut pour conséquence la bienfaisante circulaire ministérielle du 10 décembre 1900, dont les dispositions principales furent insérées dans la Loi sur l’hygiène du 15 février 1902. ».

 Ce texte interdit tous rejets polluants dans le sous-sol calcaire. Il écrit dans le même livre : « Les charniers au fond des gouffres sont un grave danger pour la santé publique. Le cultivateur qui jette une bête morte au fond d’un gouffre est un malfaiteur : les pénalités prévues par la loi pour réprimer de telles pratiques, indignes d’un pays civilisé, sont insuffisantes ». A partir de 1898, il explora près de 1200 cavités, surtout dans le massif du Jura.

Il réalisa un inventaire contenu dans cinq ouvrages, totalisant 1300 pages ; œuvre colossale qui sert encore aujourd’hui de référence aux travaux spéléologiques modernes. Un milieu renfermant des richesses naturelles : L'homme a trouvé des richesses naturelles dans les grottes et il les a exploitées.
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JULES PELLETIER,      L’ARCHITECTE DE LA COMMUNE

Biographie
Jules Pelletier (1861 – 1942)

Architecte lédonien, Président d’honneur de L’Association Provinciale des Architectes Français.

Ses réalisations dans le Jura

Histoire : Projet mis au concours en 1900, construction de 1900 à 1903 par Jules Pelletier, architecte lédonien, l'édifice est daté 1901 et le décor porté par la façade principale

Adresse : 8 avenue Aristide Briand

Ses réalisations dans la commune
Le Monument aux Morts                                                                         
 Le Château d’eau
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Pierre Pétrequin  Spécialiste du Néolithique


Pierre Pétrequin est directeur du laboratoire de chrono-écologie, CRAVA (CNRS), université de Franche Comté.

« Pierre et Anne-Marie Pétrequin, du Laboratoire de chrono-écologie de Besançon 1, tous deux spécialistes du Néolithique des Alpes et de la France de l'Est, une période qui s'étend de 5 700 à 2 100 ans avant notre ère. Et ils s'intéressent plus précisément aux premières communautés agricoles, en particulier celles des lacs Chalain et Clairvaux 2, deux sites qu'ils fouillent depuis 1970. Le principe de leur recherche ? "Mettre des hypothèses ethnologiques, fondées sur l'observation de cultures contemporaines, à l'épreuve de cette archéologie de terrain", sans toutefois faire l'économie d'une archéologie expérimentale, quand ils testent par exemple les techniques de polissage des haches. Ainsi, chaque année, ils retournent "réapprendre les gestes oubliés du temps de nos ancêtres" auprès des habitants de cette grande île, qui comprend à l'ouest la province indonésienne de Papua et à l'est la Papouasie-Nouvelle-Guinée indépendante. Et ce, même si les Papous ne sont pas restés totalement isolés du reste du monde depuis l'âge de pierre ! » (extrait d'un article de Magali Sarazin, Journal du CNRS, novembre 2006)

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Arsène Cretin-l'Ange    horloger de l'Eglise du FRASNOIS


Successeur des maisons Germain Cretin-l'Ange et Les fils de Germain Cretin-l'Ange, Arsène Cretin-l'Ange est à la tête d'une affaire fondée en 1830. En 1877, il crée sa propre usine d'horlogerie, peut-être édifiée en deux campagnes. Mentionnée à la fin du siècle comme " usine à vapeur éclairée à l'électricité ", cette manufacture d'horloges monumentales est acquise en 1906 par Léon Labrosse. Poursuivant la fabrication des horloges de clocher (église Saint-Désiré de Lons-le-Saunier par exemple) , ce dernier en exporte une grande partie vers l'Espagne.

En 1934, les Ets Charles Peccaud deviennent propriétaires du bâtiment, qu'ils convertissent en usine de petites moteurs électriques et d'avertisseurs pneumatiques pour automobile.

Cette société est l'une des premières à produire des klaxons à compresseur électrique (jusque dans les années 1950). La production s'oriente vers les compresseurs à palettes et les moteurs électriques de précision (pour machines à coudre, etc.). Vers 1977, la S.A.R.L. des Anciens Ets Charles Peccaud ouvre une deuxième unité à Issy-l'Evêque (Saône-et-Loire) , où s'effectuent usinage, montage et bobinage des moteurs à courant continu. Le bureau d'études est maintenu à Morbier, avec l'usinage des paliers et les réparations mécaniques.

Machine à vapeur dans le dernier quart du 19e siècle. Matériel en 1991 : presse à balancier, fraiseuse type G n° 12 de la Société des Moteurs Salmson (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine) , décolleteuse Brown & Sharpe de 1905 (Providence, Rhode Island, USA) , perceuse-taraudeuse américaine, tour automatique suisse. Une vingtaine de personnes dans l'usine Labrosse, plus d'une trentaine à l'usine Peccaud dans les années 1950, 4 à Morbier et une quinzaine en Saône-et-Loire en 1991.

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Jean VUILLEMEY    Vitraux de l 'église

Originaire de Doucier, au coeur du Pays des Lacs jurassiens, Jean Vuillemey a montré dès sa prime adolescence des dons éloquents pour la peinture, comme son frère jumeau Marcel, s'attachant à restituer avec talent et humilité l'âme d'une région.

Sollicité au début des années soixante pour réaliser les vitraux de chapelles et églises, pour l'essentiel situées dans cette même région, il innove dans la technique du sertissage de la dalle de verre éclatée en utilisant le ciment blanc armé et doublant ainsi la surface éclairante du vitrail. Jean Vuillemey mérite bien son qualificatif de «passeur de lumière», celui qui nous ouvre des fenêtres sur l'au-delà.

Dans ce volume d'hommage, qui recense les œuvres de l'artiste verrier, on découvrira ses réalisations de style abstrait mais à haute teneur symbolique qui éclatent des morceaux de soleil pour les assembler dans un ordre nouveau
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GENEALOGIE DES EPOUX BLONDEAU

La généalogie de Marie Honorine BLONDEAU TOINY est bien établie car elle remonte à l’ancêtre des BLONDEAU de Franche-Comté :
Jean BLONDAL né en 1270, mort à Châtelblanc
Gouverneur de la seigneurie de Châtelblanc en 1303

La branche BLONDEAU TOINY descend d’ Antoine BLONDEAU dit THOINY 1495-1568 ou TOINY

La généalogie de Lucien FERREOL BLONDEAU, né en 1863 à Les Chalesmes et décédé à Le Frasnois en 1923 est moins bien établie.
Elle remonte à Jean-Baptiste BLONDEAU 1770-1827, meunier né à Châtelblanc, patrie des BLONDEAU.

Vu le développement dendritique de la famille, il est fort probable que ses origines remontent à Jean BLONDAL, comme celles de son épouse, lesquelles remontent à Jean BLONDAL par voie maternelle et paternelle.
Jean BLONDAL, verrier originaire de Lille, s’est installé en Franche-Comté dès le début du 14eme siècle comme gouverneur de Châtelblanc, fief des  Comtes de Chalon-Arlay. Son frère se serait installé à la même époque auprès des ducs de Bourgogne, d'où les Blondeau bourguignons.

Les BLONDAL devenus nombreux, ils s’appelèrent BLONDEAU dès la cinquième génération.

La descendance très diversifiée comporte des familles de petite noblesse, des militaires dont le Général BLONDEAU DE SIVORY allié à la famille du Marquis de Gènes, des prélats dont un général de l’ordre des Barnabites, des magistrats dont BLONDEAU DE SIVRY, Président de la Chambre des Comptes de Dijon, mais aussi de petits paysans comme mes grands-parents.

Le Chevalier Jean-Baptiste BLONDEAU D'ATHOSE met fin aux méfaits transfrontaliers de la bande à Mandrin. Il est ensuite chargé de délimiter la frontière franco-suisse jurasienne par un bornage  définitif en accord avec les autorités du Canton de Vaud. Ce bornage gravé sur les deux faces et toujours en place actuellement.

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Raoul de Warren  (1905 - 1992)  par Helene et  Pierre  Jean Oswald (propriétaire lac de NARLAY)

Uune longue histoire Né en 1905, à Lyon, Raoul de Warren est mort en 1992, après avoir partagé, pendant des années, sa vie entre le Loir-et-Cher, Paris et le Jura. 1905/1992 : presque un siècle, une longue vie ayant donc connu tous les événements importants d'années souvent noires. 

Par son père, il était d'origine irlandaise, sa famille étant venue se fixer à Nancy en 1692, après la victoire de l'armée protestante de Guillaume d'Orange contre le roi Jacques II. Quant à sa mère, elle était la petite-fille de Marc Seguin, membre de l'Institut et inventeur de la chaudière tubulaire, des chemins de fer à grande vitesse et des ponts suspendus. Cette double hérédité explique sans doute les deux visages que l'on peut voir en lui.

 D'une part, l'homme pratique dont toute la carrière va se passer au sein des organisations agricoles, ce qui, en partie, justifie sa parfaite connaissance de la France profonde. 

Cet homme-là est docteur en droit. D'autre part, l'écrivain, on pourrait aussi dire le rêveur tant son imaginaire est foisonnant, et l'historien. Celui-ci est licencié en histoire et géographie et son intérêt pour l'histoire est clairement dû à son ascendance paternelle. En effet, le sujet de sa thèse - qui sera couronnée par l'Institut – est L'Irlande et ses institutions politiques. 

Ses débuts dans l'écriture de fiction datent de 1926, alors qu'il est étudiant à Nancy. Il s'agit d'un court drame psychologique qui sera sa première publication. Après quoi il publiera sa thèse, en 1928, puis, en 1934, une nouvelle intitulée Un jour comme tous les autres développant le thème de la prémonition. 

Mais il lui faudra attendre 1947 pour que le hasard le conduise sur les vrais chemins du fantastique. Cette année-là, les Editions Bordas se proposent de lancer une collection de livres destinés aux campeurs et c'est en tant que propriétaire d'un terrain de camping qu'elles le contactent. 

L'histoire ne dit pas ce qu'il est advenu du terrain, mais Raoul de Warren en a profité pour envoyer à Bordas le manuscrit d'un roman qui sera publié en 1950. Il s'agit d'un de ses premiers grands livres : L'Énigme du mort-vivant.          

 L'Histoire et les histoires Pour quelqu'un qui considérait l'écriture comme un violon d'Ingres, Raoul de Warren n'en a pas moins produit une œuvre importante par la quantité et considérable par la qualité. 

Connu par les spécialistes comme un historien de grande classe, dont les travaux sur les anciennes institutions irlandaises et, surtout, sur les souches dynastiques de la monarchie française font autorité, il est l'auteur de cinq ouvrages historiques importants : outre sa thèse, il a publié Énigmes 06/02/2022 16:54 Raoul de Warren https://www.noosfere.org/articles/article.asp?numarticle=72 2/2 et controverses historiques, Les Prétendants au trône de France (1947), Les Prétendants au trône de France. 

Faits nouveaux. Prétendants nouveaux (1955), Les Pairs de France sous l'Ancien Régime (1958), Les Pairs de France au XIXème siècle (1959). 

Quant au raconteur d'histoires, il est l'auteur de huit romans parus aux Éditions de l'Herne  : La Bête de l'Apocalypse, L'Énigme du mortvivant, La Clairière des Eaux-Mortes, 

L'Insolite Aventure de Marina Sloty,

 La Rue du Mort-qui-trompe, Le Village assassin, Et le glas tinta trois fois, Les Portes de l'Enfer et d'un recueil de Douze nouvelles fantastiques à paraître chez le même éditeur.     

L'Insolite Aventure de Marina Sloty Dans son livre La Spirale prophétique (Guy Trédaniel, éditeur), Jean Parvulesco, qui vient par ailleurs d'obtenir le "Prix des Treize" pour son roman Un bal masqué à Genève, a consacré un long chapitre à L'insolite Aventure de Marina Sloty. 

Nous nous permettons de lui emprunter sa remarquable description du début du roman, laissant au lecteur le plaisir de découvrir les autres – nombreuses - péripéties de cette insolite aventure. Raoul de Warren propose qu'une suite d'expériences ayant été entreprise par le Haut Commissariat à l'Energie atomique, l'hiver de 1959, sur le causse du Larzac, des phénomènes secondaires, non prévus, devaient avoir commandé, à la suite de la fission nucléaire perpétrée dans l'espace, une certaine fission du temps aussi, celle-ci provoquant l'apparition d'une faille temporelle le long d'une ligne de crête passant près du lieu-dit, précisément, Somme lieu, méridien peut-être toujours en action d'un invisible royaume, voire même du Royaume de l'Invisible.

 Or c'est le vide intérieur de cette faille temporelle qu'une jeune étudiante en médecine de Millau, Marina Sloty, égarée, dans la nuit du 7 au 8 mars 1959, dans une terrible tempête de neige, se fait happer et déplacer dans le temps pour se retrouver, déportée de quatre-vingt-neuf ans en arrière, la nuit du 7 au 8 mars 1970, dans les alentours de l'auberge de Somme lieu, où elle est reçue et hébergée. Elle y rencontrera, le jour suivant, soit donc le 9 mars 1870, le docteur Dominique Sloty, de Millau, venu pour passer quelques jours à Somme lieu, qui devait y rencontrer sa fiancée, Marie-Catherine, la fille des aubergistes de l'endroit. Mais, retardée par la même tempête de neige, Marie-Catherine ne sera pas au rendez-vous le jour prévu. 

Bloqués par la neige pendant toute une journée, Marina et le docteur Dominique Sloty se laissent alors emporter par le tourbillon d'une passion aussi mystérieusement soudaine que totale... "


___________________________________________________________________________________ Jacques-Antoine-Adrien Delort (propriétaire  en partie du lac du grand Maclu sur CHAUX DU DOMBIEF)

Né à Arbois Franche-Comté le 16 novembre 1773 et mort le 28 mars 1846 dans la même ville, est un général français du Premier Empire.

Enrôlé volontaire à la Révolution en 1791, il est vite promu sous-lieutenant (en 1792) et participe valeureusement aux guerres napoléoniennes dans la cavalerie, particulièrement en Espagne où il est fait baron de l'Empire en 1810, et à Waterloo où il obtient le grade de général de division en juin 1815.

Sans activité sous la Restauration, il reprend du service sous la monarchie de Juillet avant de poursuivre une carrière politique locale : conseiller général d'Arbois, il est aussi élu député du Jura de 1830 à 1837 et puis nommé pair de France en 1837. 

Il a également cultivé les lettres et traduit en vers les Odes d'Horace. Mort à 72 ans, il repose dans le mausolée de son château de Vadans, près d'Arbois.(source Wikipédia)
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SAINT CLAUDE 
























Selon la tradition, il est né à Salins, dans une illustre famille gallo-romaine1. D'abord militaire, il quitte l'armée vers l'âge de vingt ans pour devenir clerc à Besançon, puis moine au monastère de Condat2. Il s'y distingue par ses vertus et vers 650, est choisi comme abbé de la communauté3.

À la mort de l'évêque de Besançon, il est choisi pour lui succéder et reste à cette fonction pendant sept ans, pendant lesquels il continue de mener une vie monacale très austère1. Toutefois, constatant le relâchement dont font preuve certains des clercs de son diocèse, il renonce vers 693 à sa charge épiscopale et retourne dans son monastère, où il décède vers 6992.

Au xiie siècle, son tombeau est ouvert et son corps est retrouvé incorrompu.


source : https://www.eglisejura.com/















Saint Romain, ermite, vient s’établir au Vème siècle à Condat. Il est rejoint quelques temps après par son frère saint Lupicin. Peu à peu, sur une butte à la confluence de la Bienne et du Tacon, une petite communauté monastique se développe et s’organise. Oyend, 4ème abbé, met au point la règle du monastère. Sa sainteté et l’éclat qu’il donne au monastère lui valent une grande notoriété ; à sa mort, on vénère ses reliques.
La ville de Condat devient Saint-Oyend-de-Joux, c’est-à-dire du Jura, avant de s’appeler définitivement Saint-Claude.Claude, abbé de Saint-Oyend-de-Joux, administre cette abbaye durant près de 50 ans, du milieu du VIIème siècle (vers 650) jusqu’à la fin du VIIème siècle (vers 695). Il est revêtu 7 ans de la dignité épiscopale, sans doute d’évêque claustral. De son administration, nous savons qu’il cherche à subvenir aux besoins croissants de son abbaye et qu’il contribue à son développement et à son rayonnement. 
L’histoire apporte peu de certitude sur la vie et la personne de saint Claude. La tradition veut qu'il soit né à Salins d'une famille gallo-romaine et qu'il ait été évêque de Besançon. Cet homme, qui de son vivant mène une vie humble et rigoureuse, va connaître après sa mort une " renaissance " prestigieuse. En effet, 500 ans après sa mort, grâce à la conservation intacte de son corps, de nombreux pèlerins accourent vers l’abbaye où les miracles se multiplient. Le pèlerinage de Saint-Claude bénéficie alors d’une renommée égale à celle de Lourdes aujourd’hui. On peut citer parmi les pèlerins illustres le roi Louis XI, sainte Jeanne de Chantal et saint François de Sales. Le corps du saint thaumaturge est exposé deux fois par jour à la piété des visiteurs qui lui baisent les mains et les pieds. De nombreux miracles sont consignés dans des manuscrits et attestés par la présence de témoins, entre autres celui d’un enfant mort, ramené à la vie. 
C’est pourquoi, saint Claude est souvent représenté avec un enfant. 
En 1754, plusieurs docteurs en médecine examinent le corps du saint et certifient son incroyable conservation. Avec la Révolution française, un délire iconoclaste s’empare des représentants du peuple. Le corps de saint Claude est brûlé en 1794 ; seul en réchappe l’avant-bras gauche, authentifié par un des médecins qui avaient examiné le corps cinquante ans plus tôt. Cet avant-bras est aujourd’hui encore conservé dans un reliquaire de la cathédrale.Curieux destin que celui de St Claude, qui de son vivant fait le choix d’une vie humble et retirée du monde, et qui après sa mort et 5 siècles de silence total, connaît une gloire humaine hors du commun, entraînant à sa suite, des milliers de croyants.
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VANDEL Jérôme Joseph Ambroise

Naissance: 30 juin 1782 à Bois d'Amont (Jura) - Décès: 17 novembre 1872 à Saint-Claude (Jura)
peintre du tableau de l'Eglise 

Jérôme Vandel aurait été élève ou aurait reçu les conseils du peintre Anne-Louis Girodet à Paris avant 1820. Il s’établit ensuite à Saint-Claude où il se perfectionne dans le dessin en trompe l’œil pour les ateliers de tabletterie de la ville. 
Il devient professeur de dessin au collège de Saint-Claude vers 1820 et entame une carrière de peintre dans le Haut-Jura. En 1818, il avait été nommé membre de la Société d'émulation du Jura dès la création de celle-ci.
Vandel présente l’intérêt de s’être confronté à tous les genres de la peintre : sujets religieux, nature-morte, portrait, paysage et même lithographie. Pour les églises du Jura il a décliné des copies d’après des œuvres de maîtres mais ses dessins et certaines peintures évoquent les figures féminines diaphanes, aux profils grecs, à la manière de Girodet.
 Dans ses portraits de notables et négociants jurassiens, Vandel laisse la notion d’expressivité individuelle guider son pinceau dans des effigies inspirées.
A sa mort à l’âge de 80 ans, sa succession révèle un artiste aisé, propriétaire de plusieurs maisons.


Louis Cyprien Rousseau
 Frasnois (Le). - Construction d'une remise de pompe et d'une mairie (1878). Construction d'une fromagerie (1878, 1887-1894). Construction du beffroi du clocher de l'église (1893-1895


Louis Cyprien Rousseau, né le 24 octobre 1827 dans le Jura à Saint-Amour, fit ses études à l'École des Beaux-Arts de Paris (promotion 1853). Au cours de sa carrière d'architecte, il dirigea de nombreux travaux communaux dans le département du Jura et dans quelques communes limitrophes. Il fut conseiller municipal, puis maire de la ville de Lons-le-Saunier de 1884 à 1888. Il décéda à Lons-le-Saunier le 24 avril 1906.